Dieu à voulu me faire connaître l'enfant

Publié le par le portail des ames

birth-baby-jesus-325Dieu a voulu me faire connaître l’enfant, dans sa lumière.

J’ai écouté.

Mon cœur crie pour une mission que je ne veux pas croire être moi. Je suis revenu vers cette place qui m’a été ordonnée par l’Eternel, je tremble de peur quant à ces horreurs que je ne me sens pas capable d’assumer. Dans la partie du ciel noir que je reprends, je suis plus protégé, que de me trouver avec ces loups plein de haine.

Je me trouve sur une route blanche qui m’emmène au camp  concentrationniste de Treblinka. Je suis un jeune officier  du Reich et je suis sensé rendre compte de l’état physique des prisonniers. La publicité doit passer sur les ondes afin que tous les peuples annexés entendent et banalisent les soi-disant massacres de prisonniers.

Mon équipe et moi-même ont été surpris de voir les barbelés ainsi que des hommes de garde avec d’énormes chiens loups. La traction qui nous conduisait s’arrêta devant l’enceinte du commandement. Nous fûmes très bien accueillis, le jardin était magnifique hormis des petits enfants de cinq ou dix ans qui nettoyaient les allées  et enlevaient les mauvaises herbes avec leur petites mains. Le commandant m’assura de toute son autorité, pour l’accès entier du camp.

Le matin à huit heures nous étions au travail. Les enfants dormaient dans de grands hangars sur sept à dix lits de hauteurs et sur une longueur d’environ vingt cinq mètres. Aucun  d’entre eux n’avait de couverture, l’odeur était horrible, mes assistants ont trouvé trente deux enfants morts depuis au moins huit jours. Leur état physique est catastrophique, ils n’ont mangé qu’une écuelle d’eau et un morceau de pain noir et pourtant tous étaient souriants.

Le feld Commandant nous amena vers une grande maison construite de brique rouge, pour cela nous devions passer par un autre couloir de barbelés.

Lorsque le soldat ouvrit la porte, il faisait très chaud et les enfants qui étaient en colonne avançaient vers ces chaudières et s’arrêtaient. Un soldat donna l’ordre à tous ceux qui gardaient les enfants de leur tirer une balle dans la tête. Nous avons subit des horreurs toute la journée.

Toute l’équipe et moi-même ne pensions qu’à partir et  rentrer à Berlin. Le Commandant s’est aperçu de notre désarroi, et non seulement de notre envie de quitter cet enfer. Nous nous sommes fait insulter et six mois après j’étais envoyé au camp de Struthof comme subversif. En effet nous avions informé nombre de nos compatriotes et ce jour là je suis tombé sur mon meilleur ami d’enfance  qui m’a dénoncé à son Lieutenant.

J’ai été arrêté par la Gestapo et brûlé à Dachau comme subversif et indigne de porter l’uniforme de la Wehrmacht.

Dieu m’a accueilli, m’a soulagé et m’a montré toutes ses petites âmes qui virevoltaient autour de moi.

J’étais enfin en paix, de savoir que les jardins de Notre Père, ressuscitent les justes et renvoi dans les ténèbres les bouchers d’hier. Ils resteront des siècles et reviendront sans instruction et en manque de nourriture afin qu’ils sachent que ce qu’ils ont fait, soit encré dans l’âme comme marqué au fer rouge.

Merci seigneur de m’avoir sauvé et de n’avoir jamais torturé mon prochain.

 

Publié dans ECRITURE AUTOMATIQUE

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