SOUFFRANCE

Bonjour à tous. Je suis toujours dans l’univers où j’ai été envoyé.

 Le noir que je côtoie est pour moi un espace sans fin, je suis au service de l’Eternel, mon rôle  est  d’aider les âmes qui ont quitté leur corps  humain.

J’entends pleurer, ma Lumière s’intensifie, je ressens la peine de cette âme. Elle arrive bientôt à ma hauteur, je sens sa peur du noir et je la vois qui attirée par la lumière, crie très fort et rentre enfin dans mon univers.

Qui êtes vous Monsieur ? Et que fais-je ? Où suis-je ? Je veux rentrer chez moi, cessez cette torture qui semble jouissive à vos yeux ! Faites que je rentre chez moi.

Je prends la parole et lui dis que je suis le passeur d’Âmes, que mon rôle est d’amener les âmes vers un tunnel  où elles retrouveront leurs grands parents  ainsi que la paix de l’Eternel afin que l’amour de Lui soit aussi le début d’une autre vie que tu as quittée.

« Ce que vous me dites me plonge dans une grande colère, Je ne veux plus en parler. »

Petite âme ingrate, ta maman et ton papa sont au bout de ton lit, ta maman pleure tant son cœur est déchiré, ton papa tien ta main en silence, ses yeux brûlés de chagrin rougissent, son souffle dur lui serre la gorge.

 Il semble que le monde lui a enlevé la plus belle fleur que le Seigneur lui a donnée, en même temps  il essaie avec beaucoup de douceur de porter un peu du mal de l’âme de son épouse.

Tu n’as pas accepté de vivre ta vie et tu n’as pensé qu’à toi.

 Ta jeune sœur pleure de ne plus jamais te revoir.

Même cela, son amour pour toi, tu l’as  brûlé.

Il n’est plus utile de reprendre ce qui n’est plus, je vais te conduire vers le tunnel des Âmes.

Prends note du mal que tu as fait pour fuir une vie qui te pèse et que de toute façon tu devras recommencer.

Cette lumière sera pour toi, la jouissance de l’âme,  

Le partage du bien comme du mal se fondra  dans l’acceptation, afin que ton Âme grandisse et s’illumine dans la lumière de l’Eternel.

Arrivé au bord du tunnel, j’ai libéré cette petite Âme, nombre de membres décédés de sa famille l’ont prise prés d’eux.

 Je n’avais plus rien à faire.

 J’entendais toujours les parents dont la douleur  me pénétrait. J’aurai aimé pouvoir les soulager mais, seul l’Eternel sait ce qu’il faut  à chacun et chacune, même si pour cela il faut pleurer.

De la grande bonté de l’Eternel surgissent de nouvelles Âmes qui gardent non plus pour la postérité  mais, pour le changement  et l’évolution des esprits, qui ont compris, que demain,, le blanc ou le noir seront les bâtisseurs d’une ère nouvelle.

Que la lumière de l’Eternel soit le chemin d’une nouvelle paix entre tous les Humains.

Message du 09.10.2010