Je suis à Folkestone en 1617

Publié le par le portail des ames

 

 

ma_Gen_16.jpgJe suis dans une grande maison du 15ème siècle à Folkestone, nous sommes dans l’année 1617.

 Une énorme panique fait que les humains s’enfuient  dans tous les sens, les chevaux cherchent échappatoire et pour certain, la mort lente, couchés au sol ils hennissent.

 J’ai très froid en voyant ces gens qui paniquent, ces mères qui  portent enfants et bagage de survie. Je suis en haut de cette maison, je regarde ma position, je suis dans le feu, un grondement sourd fait craquer les poutres, les murs se fissurent, des pants  entiers tombent dans la rue. C’est la panique. Je me suis mis à courir derrière la foule en délire, de nombreuses personnes ont sauté du premier et deuxième étage pour ne pas mourir brûlées. J’avançais de plus en plus vite et voyais de nombreuses âmes quitter leur temple. J’aidais une pauvre femme qui  avait du mal pour porter ses deux enfants, son regard en disait long sur sa peur. Son visage était meurtri d’avoir toujours donné sans jamais recevoir et pourtant elle n’a de cesse que de les amener dans un endroit qui ne sent plus la mort, où la nature est verte. Il en hexale  des parfums de vie qui laissent à l’âme qu’elle est cette infime partie de liberté que notre seigneur lui rend en ce jour. A force de marche nous sommes arrivés dans ce paradis ou le feu ne pouvait nous atteindre. Nous étions sur le flanc d’une colline et nous pouvions voir les flammes  au loin. Le vent soufflait  vers ce qui était leurs maisons et nous permettait de pouvoir respirer pour nous remettre de cet enfer.

Un des enfants que j’avais porté me demanda de voir sa maman qui ne parlait plus, je me suis levé et rapproché de cette mère épuisée. J’ai contrôlé son pouls et me suis aperçu que son petit dans ses bras était lui aussi parti rejoindre l’éternel. J’avais horriblement mal de voir cet enfant qui m’avait demandé de l’aide et qui semblait être perdu parmi toute cette foule. Je l’ai pris dans mes bras et porté je ne sais combien de temps, j’ai marché au travers de cette foule sans rien voir et j’ai prié notre Père d’aider cette petite âme que je n’avais pas le droit de laisser sans lumière. Il ne disait rien comme prostré, il n’avait plus de larme, seule la douleur le faisait se taire et par moment il levait les yeux vers le ciel comme pour invoquer Dieu de le reprendre. Soudain j’entendais un homme crier  et l’enfant répondait, Papa je suis là !

J’ai rendu le Fils au Père en remerciant Dieu et l’ai emmené auprès de son épouse qui tenait toujours son tout petit dans ses bras. Le papa me demanda de l’aider à enterrer  ces deux âmes et de prier pour leur miséricorde.

 Dans son sommeil Je lui ai dit que j’étais un ange au service du Divin, que ma tâche est d’aider les âmes perdues dans les horreurs de votre monde.  Je lui ai montré avec l’autorisation du Divin que ses deux âmes n’étaient pas mortes et que notre père les conduira vers sa lumière.

Cet Homme m’a surpris  tant son respect et sa foi n’ont fait qu’adoucir le karma de ceux qui l’aiment toujours.

 Dieu saura aider un cœur aussi généreux que fort dans la foi de l’amour de lui.

 

Publié dans ECRITURE AUTOMATIQUE

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M
<br /> Si votre pensée est obtue Robert, pourquoi perdre votre temps sur des blogs du genre ésotérisme? Facile de juger ce (et ceux) que l'on ne connaît pas!<br /> <br /> <br />
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