Je suis heureux de ne plus pleurer

Bonjour à vous.

Nous avons été appelés par un homme de trente cinq ans qui nous demande d’atténuer le mal que lui a laissé une multitude d’horreurs dans une guerre qui n’a atteint  que des innocents.

Cet homme est marié, il ne veut pas parler d’un passé qui est une pieuvre qui le déséquilibre et le rend encore plus fou.

Il se demande pourquoi, il ne peut pas adhérer au système, pour voir quoi ?

 La violence, l’égoïsme, le faire valoir, le noir absolu qui ne fait que remonter comme dans un grand film où il est l’acteur.

Le propre de l’être humain qui dépend des valeurs d’une société et qui les défend en étant sûr qu’elles seront toujours le repère du bien séant, peut cacher des vérités qui blessent.

Vos sociétés se font fortes de donner des leçons à des personnes qui prennent comme normales, des théories qui cachent la vérité.

L’homme décide pour ceux que l’on envoie vers des missions qui couvrent des horreurs et déforment les douleurs de l’âme, au point de perdre l’envie de vivre et de retourner vers Dieu pour qu’il efface ce mal que l’âme pleure et ne brille plus du feu de Dieu.

Gérard est victime d’avoir vécu des passages obligés par leur hiérarchie.

 Il sait que de retour après l’enfer, jamais plus il ne sera le même.

 Il sera sans cesse habité par l’enfer des guerres, des tortures, des nuits sans sommeil car son âme sait que s’il s’endort, au petit jour, il sera égorgé.

Cet homme, aujourd’hui retrouve ses enfants et son épouse.

 Il sait que sa famille est le rayon de soleil dans sa nouvelle vie.

Nous avons été avec lui pendant cinq années, il a repris sa vie en main, il ne veut plus voir le noir, aussi, n’oublie t’il plus, chaque matin, d’embrasser son petit cœur de femme et ses enfants.

« Dieu a voulu que j’ai la chance d’avoir ma famille qui ne m’a jamais lâchée.

 Leurs sourires, leurs attentions m’ont fait revenir dans leur univers.

Je suis heureux de ne plus pleurer.

 Le soleil de l’amour prodigue, de ma belle âme, a fait de moi un homme qui vit tout les instants de sa vie, pour ne pas en perdre un seul »

Merci à mes enfants et surtout au grand cœur de mon ange qui a dépassé largement la patience que seul son amour, pour moi, a su faire pleurer.

Cet homme n’a pas laissé son nom, il a simplement pour ses camarades de combat voulu dire que les guerres ne servent qu’a des politiques et des financiers.

Il ajoute que nous devons tous vivre l’instant pour l’apprécier et le partager.

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